PROJECTION : TANGER, un film de George Waggner

Dimanche 17 août  — 20h30

CLUB16 : le ciné-club en projection 16 mm

Participation : 5€

CYCLE MARIA MONTEZ

TANGER

(Tangier)

George Waggner

USA / 1946 / n&b / 1h / VF
Avec Maria Montez, Robert Paige, Preston Foster, Louise Allbritton, Sabu

Tangier, un film rare en noir et blanc avec Maria Montez, peut être décrit comme un Casablanca de second rang. Montez incarne une danseuse espagnole nommée Rita, qui est déterminée à traduire en justice le colonel José Artiego (Preston Foster), collaborateur des nazis. Artiego travaille sous couverture, comme gouverneur militaire de la ville de Tanger. Maria trouve une alliée inattendue en la personne de Dolores (Louise Allbritton), l'ancienne maîtresse d'Artiego. Le décor du hall de l'hôtel où se déroule le film est dominé par un ascenseur « ouvert » à l'ancienne, qui jouera évidemment un rôle important dans le dénouement. Un classique Camp dans une version française réduite à une heure.

Précédé de

BIJOUX BERBÈRES

Jean Besancenot

France / 1950 / couleur / 15 min.
Un magnifique documentaire sur l’art des orfèvres berbères, tourné sur les contreforts de l’Atlas marocain, en pays Chleu. Le film s’achève avec un Ahouach, les femmes richement parées chantant et dansant en rythme sous le regard des hommes qui font cercle avec leurs darboukas.
— Jean Besancenot (né Jean Girard, 1902-1992) est un photographe, peintre, dessinateur et ethnologue français. Son œuvre, à la croisée de l'art et de l'ethnographie, s'intéresse principalement aux costumes et parures du Maroc au XXe siècle.
Il arrive pour la première fois au Maroc en 1934 qu'il parcourt jusqu'en 1939. Il y réalise une documentation ethnographique très riche sur les costumes et parures traditionnels des différentes ethnies marocaines.
Son travail, composé de photographies, films, dessins et peintures, témoigne de l'esthétisme du patrimoine culturel marocain encore peu marqué par l'influence occidentale.
Son ouvrage « Costumes du Maroc » est publié en 1942 à l'issue de son premier voyage et présente soixante planches documentées des costumes marocains et de leur signification dans les coutumes locales.
En 1947, il devient le responsable iconographique du Protectorat de France au Maroc. Il est chargé de réaliser une mission de documentation sur le folklore et l'artisanat marocain. Il devint par la suite collaborateur au Musée de l'Homme.
Tout au long de ses séjours au Maroc, il constitue des séries de photographies et croquis accompagnés de textes explicatifs. Il réalise ensuite une classification minutieuse par origine géographique et population.
En 1984, l'Institut du monde arabe fait l'acquisition de près de 1800 de ses documents. Chaque photo est accompagnée d'une fiche descriptive comportant la description technique des vêtements ou parures, des éléments d'explication sur l'origine ethnique et géographique du sujet. Son travail a notamment été mis à l'honneur au sein de la Maison de la photographie de Marrakech en 2018.