Jean-Philippe Rauzet | Strates du temps, traces de vie
La peinture de Jean-Philippe Rauzet, très colorée, faite essentiellement de grands formats, invite à la contemplation, à l’introspection, à une vibration de l’âme humaine.
Jean-Philippe Rauzet voulait devenir pianiste, mais ce sont les toiles qui ont remplacé les notes et les partitions. Installé dans son atelier en bord de Garonne, il cherche inlassablement à organiser le vide, à abolir le temps.
Il «construit des murs, des ciels, creuse des rivières, accumule des strates et sédiments pendant des jours, des mois, des années. Le dessin ne demande qu’à habiter la matière».
L’œuvre de Jean-Philippe Rauzet, faite essentiellement de grands formats très colorés, invite à la contemplation, à l’introspection, à une « vibration de l’âme humaine » si souvent évoquée par Vassily Kandinsky.
Sa peinture impose le ralenti. Elle marque une pause au monde en mouvement. Elle est aussi poésie. Poésie qui témoigne d’une densité et d’une archéologie de l’intime où la vie est un souffle, un sillon patiemment creusé.
Dans un mélange de sable, de peinture à l’huile et autres pigments, Jean-Philppe Rauzet est bâtisseur.
A 72 ans, il continue son exploration du temps, de la spiritualité, du mystère, comme une sorte de miracle.