Harold en Italie

Bordeaux

Catherine Larsen-Maguire | Antoine Tamestit

Harold en Italie

Nouveauté pour cette saison 2025-2026 : réservez dès le vendredi 6 juin vos places à l’unité pour tous les spectacles de septembre sur opera-bordeaux.com, aux guichets du Grand-Théâtre ou par téléphone.

Orchestre

Au cheminement mélancolique de l’alto de Harold en Italie  répondent l’élan et les accents dramatiques de la Quatrième Symphonie, à laquelle Schubert donne le titre de « Tragique ». Antoine Tamestit exalte toute la douceur de l'alto dans cette partition captivante qui fait partie des grandes oeuvres symphoniques du jeune Berlioz et à laquelle l'Orchestre National Bordeaux Aquitaine donne une profondeur inouïe.  

Composée à la demande de Paganini qui voulait un concerto pour alto pour jouer l’instrument de Stradivarius qu’il possédait, le jeune Berlioz, encore auréolé du succès de la Symphonie fantastique, compose un concerto qui n’en est pas un. Exempte de virtuosité et imprégnée des souvenirs de son voyage en Italie et de ses lectures de Byron, cette page symphonique pour alto solo est empreinte d’une émotion douce et profonde. Jouée dans le cadre d’un cycle des symphonies de Schubert qui traverse l’ensemble de la saison (8 octobre, 15 janvier), la Symphonie n°4, première symphonie de Schubert composée en mode mineur, trahit le souffle d’idéal qui anime le jeune compositeur âgé de seulement 19 ans. En ouverture : la suite pour orchestre Callirhoé, issue d’un ballet de Cécile Chaminade donné pour la première fois au Grand-Théâtre de Bordeaux en 1901. 

Programme
Cécile Chaminade, Callirhoë, suite d’orchestre
Franz Schubert, Symphonie n° 4 « Tragique »
Hector Berlioz, Harold en Italie, op. 16

Autour du concert
Mercredi 17 septembre 17 h : Rencontre-conférence avec Antoine Tamestit animée par Yves Tastet, Grand-Théâtre (Les Amis de l'ONBA)

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