Mon mégot se jette ici !

En 2023, plus de 94 millions de mégots ont été jetés par terre dans la métropole. Une catastrophe écologique quand on sait qu’un mégot :  

• met entre 12 et 15 ans à se dégrader  

• libère au fur et à mesure de sa décomposition des milliers de polluants  

• pollue à lui seul 500 à 1000 litres d’eau  

Lorsqu’un mégot est jeté par terre, balayé par les pluies ou le vent, il finit en milieu naturel (champ, forêt, cours d’eau) ou, plus fréquemment en ville, dans un avaloir. Les substances nocives qu’il contient finissent alors dans le réseau d’assainissement qui n’est pas équipé pour les traiter.  

Avec 4 200 km de canalisations, Bordeaux Métropole est l’un des plus grands réseaux d’assainissement de France :  

• 780 km de réseau unitaire « historique », situé dans les zones les plus anciennes de Bordeaux et de sa périphérie, qui collecte par une même canalisation les eaux usées et les eaux pluviales  ; 

• 3 500 km de réseau séparatif, situé dans les zones urbaines développées plus récemment, qui collecte d’un côté les eaux usées domestiques et de l’autre les eaux pluviales.  

Ce système complexe constitué de canalisations, de stations de pompage et de bassins de retenue oriente les eaux pluviales soit vers l’une des 6 stations d’épuration de Bordeaux Métropole (réseaux unitaires) soit vers le milieu naturel. La Garonne est la destination finale de toutes ces eaux.  

Jeter dans la rue, c’est jeter dans la Garonne et, au-delà, dans l’estuaire et l’océan.