Les œuvres itinérantes

Publié le 11/04/2023
Mise à jour le 05/06/2023

La collection d'art public comprend des œuvres filmiques et photographiques destinées à l'itinérance et à la diffusion au sein d'institutions publiques comme privées.

Vue de drone de l'oeuvre

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Exposition Nouvelles espèces de compagnie.Roman de Suzanne Lafont au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux en 2018

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© Bordeaux Métropole

Une vie mineure de Simohammed Fettaka, 2016 - Œuvre filmique itinérante

Une vie mineure s’est cristallisé autour de deux découvertes : celle de Bordeaux et ses environs et celle de l’œuvre et l’existence de Friedrich Hölderlin.

L'œuvre

De ces découvertes est née une volonté de travailler l’association de deux matières à travers un projet filmique : une matière concrète, immédiate et naturelle, les paysages et atmosphères propres au bordelais, et une matière fictionnelle, l’histoire du poète allemand Friedrich Hölderlin.

L’histoire d’un jeune écrivain en quête de reconnaissance.

Une vie mineure est l’histoire d’un jeune écrivain en quête de reconnaissance. Venu pour enseigner la langue arabe aux enfants d’une famille bordelaise, ses aspirations sont brouillées au moment où il fait une curieuse découverte au bord de la Garonne. Sous le regard lointain d’un homme mystérieux et reclus, le personnage s’égare alors dans une série de visions étranges et aliénantes. Il s’engage dans une quête poétique et existentielle qui le conduit systématiquement vers les eaux du fleuve, jusqu’à la submersion.

L'artiste

Simohammed Fettaka est né en 1981 à Tanger, au Maroc.

Artiste multidisciplinaire, il s’est formé à l’Université d’été de la Fémis (École Nationale Supérieure des Métiers de l’Image et du Son) à Paris en 2007 puis a fondé le Festival Cinéma Nachia à Tanger en 2008. En 2013, il a intégré le master Programme d’expérimentation en Art et Politiques à l’Institut d’Études Politiques de Paris.

Il réalise des documentaires ainsi que des vidéos expérimentales qui questionnent de manière récurrente les rapports entre représentation, individualité et politique. Artiste visuel, compositeur et musicien, il pratique aussi la photographie, le collage, le dessin, l’installation, la performance et la création sonore.

Il s’exprime par l’appropriation et le détournement de personnages, d’images iconiques, de symboles, de tabous et d’objets de la culture marocaine.
Il définit le cinéma comme « une lumière pour dévisager l’autre et un miroir pour se regarder ».

Coulisse du tournage du filme une vie meilleure

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Tournage de l’œuvre filmique Une vie mineure de Simohammed Fettaka

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© Maitetxu Etcheverria

Coulisse du tournage du filme une vie meilleure

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Tournage de l’œuvre filmique Une vie mineure de Simohammed Fettaka

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© Maitetxu Etcheverria

Coulisse du tournage du filme une vie meilleure

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Tournage de l’œuvre filmique Une vie mineure de Simohammed Fettaka

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© Maitetxu Etcheverria

Coulisse du tournage du filme une vie meilleure

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Tournage de l’œuvre filmique Une vie mineure de Simohammed Fettaka

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© Maitetxu Etcheverria

Coulisse du tournage du filme une vie meilleure

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Tournage de l’œuvre filmique Une vie mineure de Simohammed Fettaka

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© Maitetxu Etcheverria

Coulisse du tournage du filme une vie meilleure

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Tournage de l’œuvre filmique Une vie mineure de Simohammed Fettaka

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© Maitetxu Etcheverria

Coulisse du tournage du filme une vie meilleure

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Tournage de l’œuvre filmique Une vie mineure de Simohammed Fettaka

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© Maitetxu Etcheverria

Coulisse du tournage du filme une vie meilleure

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Tournage de l’œuvre filmique Une vie mineure de Simohammed Fettaka

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© Maitetxu Etcheverria

Nouvelles espèces de compagnie. Roman. de Suzanne Lafont, 2018 - Herbier photographique itinérant.

L'oeuvre

Pour donner corps à sa pièce intitulée Nouvelles espèces de compagnie. Roman, l’artiste a arpenté le territoire métropolitain au fil des saisons pour collecter la matière de son œuvre. Accompagnée de l’expertise du Jardin botanique de Bordeaux, Suzanne Lafont a prélevé des plantes sauvages, celles qui ponctuent les rues de la ville. Ces spécimens récoltés, sélectionnés et identifiés ont été photographiés un à un.

L’œuvre finale est composée de deux parties évoquant pour l’une la vie diurne : période permettant, en quelque sorte, de faire des « constats objectifs », des relevés ; pour l’autre, la vie nocturne : temps propice à la transformation.

L'artiste a arpenté le territoire métropolitain pour collecter la matière de son œuvre.

La première séquence se présente sous forme d’un herbier botanique comprenant 120 planches photographiques de plantes. La seconde se compose de 16 clichés retravaillés dans un chromatisme provoquant l’éblouissement. Ces deux propositions s’articulent, créent le roman.

Une didascalie (indication scénique) précisant le nom de la rue où a été prélevé le spécimen apparaît sur chaque planche photographique (un personnage célèbre, un fait historique, le nom d’une ville…). Le transfert s’opère, attise l’imaginaire du spectateur. Le relais narratif passe également par le corps : la persistance rétinienne provoquée par l’éclat des couleurs crée l’effet d’un mouvement continu entre les images.

Ainsi personnifiées, les plantes participent au contexte fictionnel élaboré par l’artiste. Leur donner la parole permet de nous questionner sur la place et l’évolution de la nature en ville ainsi que sur l’urgence climatique.

Cette œuvre a été présentée pour la première fois de novembre 2018 à avril 2019 au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux.

Pour donner corps à sa pièce intitulée Nouvelles espèces de compagnie. Roman, l’artiste a arpenté le territoire métropolitain au fil des saisons pour collecter la matière de son œuvre. Accompagnée de l’expertise du Jardin botanique de Bordeaux, Suzanne Lafont a prélevé des plantes sauvages, celles qui ponctuent les rues de la ville. Ces spécimens récoltés, sélectionnés et identifiés ont été photographiés un à un.

L’œuvre finale est composée de deux parties évoquant pour l’une la vie diurne : période permettant, en quelque sorte, de faire des « constats objectifs », des relevés ; pour l’autre, la vie nocturne : temps propice à la transformation.

L'artiste a arpenté le territoire métropolitain pour collecter la matière de son œuvre.

La première séquence se présente sous forme d’un herbier botanique comprenant 120 planches photographiques de plantes. La seconde se compose de 16 clichés retravaillés dans un chromatisme provoquant l’éblouissement. Ces deux propositions s’articulent, créent le roman.

Une didascalie (indication scénique) précisant le nom de la rue où a été prélevé le spécimen apparaît sur chaque planche photographique (un personnage célèbre, un fait historique, le nom d’une ville…). Le transfert s’opère, attise l’imaginaire du spectateur. Le relais narratif passe également par le corps : la persistance rétinienne provoquée par l’éclat des couleurs crée l’effet d’un mouvement continu entre les images.

Ainsi personnifiées, les plantes participent au contexte fictionnel élaboré par l’artiste. Leur donner la parole permet de nous questionner sur la place et l’évolution de la nature en ville ainsi que sur l’urgence climatique.

Cette œuvre a été présentée pour la première fois de novembre 2018 à avril 2019 au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux.

Pour des renseignements sur le prêt de cette œuvre aux lieux d'exposition, contacter le service commande.artistique@bordeaux-metropole.fr 

L'artiste

Suzanne Lafont est née en 1949 à Nîmes, elle vit et travaille à Paris.
Après un parcours universitaire qui l’a conduite à s’intéresser au langage et à sa mise en situation, elle a choisi de poursuivre cette recherche dans le contexte d’une pratique artistique. Dès le début, son travail photographique s'est appuyé sur la participation de modèles-performeurs et s'est concentré sur la figuration du temps et du mouvement dans l’image fixe.

Par la suite, ces figures mobiles se sont inscrites dans des situations qui, pour les travaux récents, font intervenir le langage. Le projet de l’artiste se développe dans un champ post-médiatique de la photographie où sont déplacées les modalités du théâtre, de la performance, du cinéma, de la littérature.

Livret de l'œuvre "Nouvelles espèces de compagnie. Roman."

pdf
1.69 Mo 13/04/2023

Panta Rhei de Danica Dakić, 2018 - Film installation itinérant

Panta Rhei est un projet cinématographique et photographique.

L'œuvre

Ce nom, emprunté à la formule Ta Panta Rhei qui signifie « Tout coule », dans le sens de « Tout passe », attribuée à Héraclite et à sa théorie du lien indissoluble entre unité et changement, est le fil conducteur de ce processus de création cinématographique.

Sarah Bernhardt et Francisco Goya

Le bateau s’y impose comme un espace d’imagination et de production d’images et d’histoires. N’appartenant à aucun lieu, il est un espace flottant, oscillant sur la Garonne, qui vit par lui-même dans son propre temps. L’intrigue du film est développée à partir des légendes urbaines collectées dans le cadre de recherches artistiques auprès d’habitants de Bordeaux. 
Les discussions intenses et les échanges sur la jambe amputée de Sarah Bernhardt, la disparition du crâne de Goya ou certains lieux de la Seconde Guerre mondiale, alimentés par les conteurs et porteurs de rêves et d’utopies, de cassures et de traumatismes, produisent une fiction mouvante sur l’interaction du lieu et du souvenir, de l’histoire et de sa narration.

L'artiste

Née en 1962 à Sarajevo, Danica Dakić vit entre Sarajevo, Weimar et Düsseldorf. Formée à l'Académie des Beaux arts de Sarajevo, l'Université des arts de Belgrade, et l'Académie des arts de Düsseldorf, elle enseigne aujourd'hui à la Bauhaus-Universität de Weimar.

Sa pratique artistique s'étend à la vidéo, au film, à la photographie et à l’installation, et interroge les liens qui constituent l’identité culturelle et personnelle, politique et géographique. Cherchant toujours à comprendre la complexité sociale des lieux dans lesquels elle est amenée à intervenir, son œuvre insiste sur l’importance décisive de la langue et de l’oralité dans la formation de l’identité.

En 2019, Danica Dakić est sélectionnée pour concevoir le pavillon de la Bosnie Herzégovine lors de la 58ème Biennale de Venise.

Oeuvre de Pantha Rhei avec une bouée sur un bateau.

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© D. Dakic

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