La collecte des déchets

Mise à jour le 07/05/2024

Les solutions d’accompagnement mises en place par la Métropole et le bon geste de tri adopté par les habitants, ont fait baisser le volume des poubelles noires. Pour être au plus près des changements d’habitude, la Métropole fait évoluer la fréquence des collectes et par conséquent les jours de collectes. 

Pourquoi les fréquences de collecte des déchets évoluent ?

Les habitants ont répondu présents à chaque évolution des consignes de tri (verres – emballages plastique – papiers...).
Le volume des ordures ménagères a en effet diminué de 10.96 % par habitant entre 2021 et 2023. Les poubelles noires s’allègent et les habitants sortent moins leur poubelle noire.  Plus de 50 % des bacs ne sont présentés qu’une semaine sur deux et que les bacs restants sont présentés à moitié vides. Et cette réduction va s'amplifier prochainement avec le tri des déchets alimentaires. 

Cette baisse entraîne une évolution de la collecte des poubelles noires qui va s’adapter à la réalité des volumes de déchets produits. C’est pourquoi la Métropole ajuste la fréquence de ses tournées.  

La Métropole va passer petit à petit au 1 + 1, soit une collecte de la poubelle noire et une collecte de la poubelle verte / jaune par semaine. Il y a quelques exceptions, notamment dans le centre-ville de Bordeaux et la zone intra-boulevards. Cette évolution des fréquences de collecte à des répercussions sur les jours de ramassage des déchets.  

Pourquoi la Métropole adapte les jours de collecte ?

Pour bien comprendre comment fonctionne le ramassage des poubelles, la Métropole organise en porte à porte 113 tournées tous les matins (du lundi au vendredi) et 9 tournées tous les soirs (du lundi au samedi). Cela mobilise quotidiennement environ 366 personnes, chauffeurs et agents de collecte confondus.  Pour la collecte des bornes en apport volontaires, la Métropole organise 17 circuits quotidiens avec 26 agents grutiers pour les vider.  

Adapter la fréquence de collecte des ordures ménagères a un impact sur l’ensemble des tournées. Pour les optimiser, la Métropole revoit l’ensemble de ses circuits de ramassage et par conséquent modifie les jours de collecte.  

Enfin, en réorganisant et en mutualisant les collectes, on réduit l’impact environnemental des déchets. Les nuisances sonores vont diminuer, la qualité de l’air améliorée, la ville apaisée avec moins de va-et-vient des 180 camions bennes. 

La TEOM, Késaco ? À quoi sert-elle ?  

La Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères, la TEOM, est un impôt local, basé sur le foncier bâti. Elle est perçue avec la taxe foncière et est payée uniquement par les propriétaires, qui peuvent la répercuter dans les charges de leurs locataires. Son montant varie en fonction de la valeur du logement (ou du local, pour les professionnels), sans être lié à la quantité de déchets produits. Il s’agit de la principale ressource pour financer le service public de prévention et de gestion des déchets.  

Pour 2022, les dépenses liées à la gestion des déchets se sont élevées à plus de 99 M€, ce qui représente environ 122 € par habitant. La collecte de la TEOM, les divers soutiens et recyclage de matériaux ont pu faire descendre ce coût à 98 € par habitant.  

Une baisse de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères a été votée en 2022 et en 2023 afin d’anticiper l’évolution de fréquence de collecte en 1+1. 

Quels sont les secteurs impactés ?

De nombreuses communes de la Métropole vont être progressivement impactées que ce soit par les changements des jours de passage ou par la baisse de fréquence de collecte. Le bac noir ne sera collecté qu’une fois par semaine, comme le bac de tri.  

Les communes de Ambarès-et-Lagrave, Parempuyre, Saint-Aubin de Médoc, Saint-Louis-de-Montferrand et Saint Vincent-de-Paul sont déjà au 1 + 1, seuls leur jour de collecte change.  

Dans le centre-ville de Bordeaux et dans la zone intra-boulevards, il n’est pas prévu pour l’instant de diminution des fréquences de collecte du bac noir. La configuration et la densité des habitats collectifs ne sont pas compatible avec une baisse de fréquence. Les locaux communs ne peuvent pas stocker de grandes poubelles, d’où la nécessité d’adapter le nombre de collectes à ce type d’habitat. 

Le déploiement se fait progressivement jusqu’en janvier 2025.  

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