Appel à projets pour la lutte contre la précarité étudiante - 2025
Bordeaux Métropole poursuit son engagement en soutenant les…
Impulsés par Bordeaux Métropole, les espaces temporaires d'insertion (ETI) ont pour objectif de lutter contre le mal logement et de favoriser l'insertion de populations en situation de grande précarité.
Environ 1256 personnes, dont près de 275 enfants, vivent dans 97 squats ou bidonvilles dans la métropole. Bordeaux Métropole agit pour un habitat digne pour tous.
Dans le cadre de la stratégie départementale de résorption des squats, conduite en partenariat avec l’Etat, Bordeaux Métropole s’engage à mettre en œuvre des solutions d’hébergement à destination des publics vivant en squats ou bidonvilles, en complément des dispositifs de droit commun existants.
Un ETI est un site avec des mobil-homes accueillant des familles sortant de squats. Elles bénéficient d’un accompagnement social pendant 18 mois maximum, pour une transition vers un logement pérenne.
Un LTI est un dispositif permettant de loger temporairement des personnes sorties de squats et bidonvilles, avec un accompagnement social pour faciliter leur accès à un logement pérenne. Elles sont hébergées dans des biens vacants publics, mis à disposition par le Métropole de Bordeaux et la ville de Bordeaux.
Les familles doivent montrer une volonté et une capacité d’insertion (droit de séjour, scolarisation des enfants, ressources) et vivre dans un squat. A l’entrée dans les logements, elles paient une redevance équivalente à 15% de leurs ressources. Elles signent un contrat d’engagement réciproque.
Depuis 2020, 247 places ont été créées. 428 personnes sont entrées dans les hébergements, soit 133 familles.
Le plan prévu par la Métropole s’étale sur 4 ans. Objectif : produire 2 ou 3 ETI par an et y accueillir au total 200 personnes.
Même si Bordeaux Métropole n’est pas compétente en matière de mise à l’abri des publics sans hébergement, elle met en œuvre une politique volontariste pour améliorer les conditions de vie des ménages en squats et bidonvilles. L’objectif à terme est la résorption des squats par des solutions durables d’habitat pour les ménages.
Depuis 2020, la Métropole a pu créer 90 places en ETI. Cette action métropolitaine s’inscrit dans une stratégie globale de résorption des squats et bidonvilles pilotée par l’État. La création d’Espaces temporaires d’insertion (ETI) s’avère une solution pertinente pour assurer la passerelle vers le logement durable.
Les ETI et LTI dans la métropole sont soutenus financièrement par l’Etat par une subvention de la Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (DIHAL : 200 000€) et via le Contrat local des solidarités (DEETS : 225 000€).
Ces dispositifs ETI et LTI bénéficient aussi d’un cofinancement par l’Union Européenne avec le programme national FSE+ 2021- 2027sur la thématique Emploi- Inclusion- Jeunesse- Compétences, à destination des ressortissants européens en situation de squats et de bidonvilles. La subvention versée par l’Europe est de 200 000€ maximum.
L’objectif est de favoriser l’inclusion sociale et professionnelle des personnes en mettant en place des ateliers.