Performance : "VOID" de Joshua Serafin
Dans le cadre du festival L'Académie des Mutantes. Par la danse, la performance VOID de Joshua Serafin évoque la création d'une divinité futuriste.

VOID, performance de Joshua Serafin
- Jeudi 15 mai, 20h
- Nef du Capc
- Gratuit
- Réservation en ligne ICI
Par la danse, la performance Void évoque la création d'une divinité futuriste. Pour la réalisation de cette performance, l’artiste chorégraphe philippin Joshua Serafin se concentre sur les récits de mythes des religions animistes pré-coloniales des Philippines. Void propose les fondements d'une mythologie queer émergeant d'une ère apocalyptique.
- Performance / Choréographie / Scénographie: Joshua Serafin
- Son : Alex Zhang Hungtai et Luis Miguel Munoz
- Voix : Lukresia Quismundo
Joshua Serafin
Joshua Serafin est un·e artiste multidisciplinaire qui combine danse, performance, arts visuels et chorégraphie. Né·e aux Philippines, iel est actuellement basé·e à Bruxelles où iel est artiste associé·e de VIERNULVIER pour la saison 2023–2027.
Explorant les thèmes de la transmigration et des politiques queer, Joshua centre sa pratique sur l’altérité, cherchant à traduire des récits de mondes autres et d’hybridité en formes corporelles et spéculatives. Sa série Cosmological Gangbang est le fruit de sa recherche artistique la plus récente, déclinée en plusieurs volets et à travers différents médias : Timawo, Creation Paradigm, VOID et PEARLS, qu’iel est actuellement en train de tourner.
Le processus artistique de Serafin s’apparente à un exorcisme sociologique intense de l’identité philippine face aux idéologies globales et aux phénomènes contemporains, dénouant la violence historique d’une société féodale contemporaine ainsi que la normalité déshumanisante qu’elle impose. Iel insuffle à ces lieux de création des méthodologies queer et trans, nourries à la fois par les mythes tropicaux et par une cosmopolis non binaire peuplée de figures affranchies du genre colonial, incarnées tour à tour dans la solennité et dans le jeu. La performance de Joshua, saluée à l’échelle internationale, s’inscrit dans les espaces interstitiels, refusant les structures dimorphes pour forger un langage propre, une parole issue de cet entre-deux.
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