Protéger la presqu’île d’Ambès du risque inondation

La presqu’île d’Ambès est particulièrement exposée aux risques de crues. Plus de 13 000 habitants y vivent en zone inondable. Pour les protéger, Bordeaux Métropole mène depuis 2016 un chantier ambitieux de restauration du réseau de jalles. Ce réseau hydraulique historique, aménagé dès le XVIIe siècle, joue un rôle déterminant pour réguler les eaux en période de crue. 

Entre 2023 et 2024, 11 km de jalles ont été restaurés sur trois communes pour 11,3 M€ financés à 60 % par Bordeaux Métropole et à 40 % par l’État :

• À Saint-Louis-de-Montferrand, deux jalles ont été remises en état pour améliorer l’évacuation des eaux du bourg ;
• À Saint-Vincent-de-Paul, une station de pompage a été créée pour rejeter l’eau vers la Dordogne ;
• À Ambès, quatre jalles ont été restaurées dans les secteurs les plus vulnérables.

Une nouvelle phase de réhabilitation est prévue entre 2026 et 2028 avec cinq jalles supplémentaires.

Bordeaux Métropole surveille en continu les digues de 17 communes, soit 100 km de linéaire. En cas de forte marée ou de météo défavorable, des contrôles sont systématiques, les ouvrages auscultés. Cette surveillance s’accompagne de travaux de renforcement ou de rénovation.

• Presqu’île d’Ambès : 17 km de digues seront restaurés, avec un début des travaux en 2026
• Floirac : des travaux ont débuté en mars 2025 sur 200 m de digue fragilisée, après une tempête.
• Bègles : après une première phase en 2024, une seconde phase est prévue jusqu’à juillet 2025. 

Face à l’accélération des bouleversements climatiques et environnementaux, Bordeaux Métropole vient d’adopter un plan de résilience métropolitain. Ce plan engage une transformation profonde de la manière d’aménager, de gérer et de vivre le territoire. 

Conçu avec les communes et les acteurs locaux, il s’articule autour de trois grands axes :

• Préserver la santé du vivant, humain et écologique ;
• Assurer la continuité de la vie et des activités malgré les crises ;
• Protéger les personnes et les biens en préparant le territoire aux événements extrêmes.

Parmi les actions déjà engagées :

• la restauration d’écosystèmes fragiles ;
• la végétalisation des espaces publics et l’aide à la rénovation des logements pour rafraîchir la ville ;
• la surveillance et l’entretien des digues ;
• la formation des agents publics et des élus aux risques climatiques ;
• l’organisation d’exercices de crise avec la Réserve citoyenne et les services de secours.

Ce plan vise un objectif clair : faire de la métropole un territoire résilient, solidaire et vivable pour tous, face aux incertitudes climatiques de demain.