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Bordeaux fait partie des villes dont les valeurs réglementaires de pollution de l’air sont parfois dépassées. En cause, un trafic quotidien dense, notamment aux horaires d'affluence. Si cette pollution est une problématique environnementale bien connue, elle s’avère également nocive pour l’humain à plus ou moins long terme.
Le trafic routier est le principal facteur de dégradation de la qualité de l’air sur notre territoire. Il est à l’origine de :
des émissions d’oxyde d’azote en Nouvelle-Aquitaine (issues de la combustion du carburant)
des émissions de particules fines PM2,5 (la moitié provient des échappements moteurs et l’autre moitié des phénomènes d’abrasion et d’usure).
PM est un acronyme anglais qui signifie particulate matter. La taille des particules fines varie de 10 à 0,1 microns (1 micron = 0,001 mm). Suffisamment petites pour être inhalées, elles représentent un danger pour la santé des êtres vivants. Plus la particule est fine, plus elle pénètre dans les poumons. Même à des concentrations relativement basses, les particules fines peuvent irriter les voies respiratoires et altérer la fonction respiratoire dans son ensemble. De plus, elles peuvent véhiculer des substances toxiques.
La dégradation de la qualité de l’air constitue donc un phénomène majeur de santé publique. Bordeaux Métropole souhaite protéger ses concitoyens et ses visiteurs des risques liés à la pollution. Cette protection passe par la mise en place d’une Zones à Faibles Émissions (ZFE).
À Bordeaux Métropole, le suivi, la surveillance et la mesure de la qualité de l’air sont réalisées par ATMO Nouvelle-Aquitaine. Cette association fait partie du dispositif national de surveillance et d’information de la qualité de l’air.
D’après l’organisation, près de 9 % de la population de Bordeaux Métropole (environ 70 000 habitants) réside dans une zone où la valeur limite de pollution de l’air est régulièrement dépassée.
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a développé le logiciel AirQ+. D’après cet outil d’analyse, les particules fines PM2,5 auraient été responsables de 600 morts par an à Bordeaux Métropole entre 2013 et 2015, dont 200 à Bordeaux même.
Les médecins sont formels : il n’y a pas de petit gain en matière de pollution atmosphérique. Chaque action visant à améliorer la qualité de l’air réduit le nombre de maladies et de décès. Face à ces enjeux, il est nécessaire d’agir pour diminuer la pollution de l’air. C’est là tout l’objectif de la future ZFE (Zone à Faibles Émissions) de Bordeaux Métropole.