Passez la nuit dans une bibliothèque !
Comment découvrir les bibliothèques et les…
Contribuez à faire revivre l'œuvre "l'oiseau euphorique" qui sera exposée au Musée de la Création Franche à Bègles.
Participez jusqu’au 10 novembre et devenez mécène de la préservation et de la restauration de cette pièce unique, que vous redécouvrirez à la réouverture du musée en 2026 !
Des contreparties sont proposées aux donateurs selon le montant du don :
210 cm de haut, 250 cm de long, 130 cm de large ... monumentales sont les dimensions de la tête de cet oiseau pas tout à fait comme les autres. Confié au musée de la Création Franche en 2023, cet oiseau qui "porte le bonheur" fait partie des rares réalisations grandeur nature de Jean-Luc Johannet (1951-), anarchitecte.
Cette sculpture est constituée d'un assemblage de planches et pièces de bois sculptées et peintes de couleurs vives.
Jean-Luc Johannet a étudié puis rêvé l'architecture. Animé par le désir de concilier cette dernière et sa production plastique, il s’oriente très tôt vers « l’architecture-sculpture », une architecture organique, irrégulière, inclassable.
Il embrasse la révolte de mai 1968 et restera rebelle, contestataire, tendance anarchiste. Féru de mathématiques, expert en dôme géodésique, sa création est certes savante mais le personnage, rebelle, utopiste, reste « inadapté » au monde de l’art.
De son combat pour la liberté des formes, naît une œuvre visionnaire, où les limites entre la sculpture et l’architecture, la réalité et l’utopie, se brouillent. Il choisit de ne bâtir que des rêves, tel un ingénieur de l’imaginaire.
L’association « Patrimoines irréguliers de France » (PiF), qui œuvre à « la protection et la mise en valeur d’univers réalisés par les indisciplinés de l’architecture et de l’art », a découvert le travail de Jean-Luc Johannet entre 2016 et 2017.
PiF a contacté plusieurs institutions pour alerter sur la situation des œuvres de Jean-Luc Johannet. C'est dans ce contexte que la tête de l'"Oiseau euphorique" a rejoint les collections du musée de la Création Franche.
Ayant souffert de mauvaises conditions de stockage, son état s’est sensiblement dégradé. Afin de garantir sa pérennité matérielle et d’assurer sa présentation à la réouverture du musée au public en 2026, la restauration comprendra :
La sculpture partira pour une durée d'un mois en atelier de restauration.